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Le compostage c'est facile !

Illustration compostage - Sdis 91
Illustration compostage - Sdis 91

L'investissement écologique des sapeurs-pompiers.

Un centre d’incendie et de secours est un lieu de vie en plus d’être un lieu de travail où les agents prennent régulièrement plusieurs repas par jour. La composition de leurs poubelles est proche de celle d’un foyer domestique puisqu’elles contiennent près de 25% de déchets putrescibles (cuisine).

 

Au Service départemental d’incendie et de secours de l’Essonne, des sapeurs-pompiers ont choisi de se lancer dans la gestion différenciée de leurs déchets. C’est pourquoi, à partir du mois de septembre 2013, un composteur sera mis à leur disposition. L’Adjudant-chef Patrick Debondue, sapeur-pompier volontaire, particulièrement investi dans le développement durable, prendra en charge les installations et réalisera des séances de sensibilisation auprès des utilisateurs.
Pour les centres d’incendie et de secours qui ont choisi de s’engager dans cette initiative, il s’agit avant tout de réduire la quantité de déchets non valorisés et de trouver des filières de réutilisation du compost. Cette pratique écologique permettra d’améliorer notre impact environnemental.


Les centres d’incendie et de secours engagés dans cette démarche :
Athis-Mons, Les Ulis, Palaiseau, Gif-sur-Yvette, Savigny-Morangis, Corbeil-Essonne, Draveil-Vigneux, Evry, Viry-Chatillon, Sainte-Geneviève-des-Bois

 

Zoom sur le composteur utilisé :
Le composteur utilisé porte le label NF Environnement qui garantit un matériel de bonne qualité (bois ou plastique recyclé et recyclable). Il sera posé en extérieur en contact direct avec le sol, sur une surface plane, et dans une zone semi-ombragée.

  • Ce composteur :
    - conserve l’humidité
    - accélère le processus de compostage
    - évite les nuisances dues aux animaux
    - comporte un système d’ouverture pour extraire le compost
    - facilite la montée en température

Que peut-on mettre dans le composteur ?
Les déchets de jardin comme les fleurs fanées, les plantes, les fanes du potager, les tontes de gazon, les feuilles, les tailles de haies et d’arbustes (réduites en morceaux).
Les déchets de cuisine comme les épluchures, les coquilles des fruits secs (noix, noisettes…), les restes de légumes, de fruits, de repas (riz, pâtes…), les coquilles d’œufs, les filtres et marc de café, sachets d’infusions…
Les autres déchets comme les sciures, copeaux (non traités), les serviettes en papier, essuie tout (non colorés), les fumiers d’animaux d’élevage et le paillage d’animaux domestiques herbivores.

Illustration composteur Sdis 91

Comment réaliser son compost ?
À chaque apport, il est important de bien mélanger les différents déchets organiques  (verts et bruns / azotés et carbonés) afin de favoriser leur dégradation par les micro-organismes.
Au printemps, il est important de retourner complètement le compost (2 fois dans la saison) à l’aide d’une fourche  et humidifiez-le si nécessaire pour activer la décomposition  (apport d’oxygène et d’eau).

Comment utiliser son compost ?
En fonction du type de matières incorporées, du nombre de retournements et des conditions climatiques, le compost peut être utilisé au bout de 3-4 mois.
Ce compost jeune obtenu est appelé paillis. Il est utilisé dans sa totalité, hormis les éléments très grossiers remis à composter, comme paillage.
A l’automne ou en début d’été, disposez le paillis en surface sur des végétaux bien enracinés, pour protéger le sol en hiver, limiter l’évaporation, apporter des éléments minéraux progressivement. Puis, l’incorporer au sol au bout de 6-8 mois.

Le compost mûr peut être obtenu au bout de 8 mois.
Au bout de ces huit mois, il est composé d’éléments fins et grossiers, de couleur brune et dégage une odeur d’humus de forêt. Ce compost doit être incorporé dans les premiers centimètres du sol, par griffage. Pour l’utiliser en rempotage ou pour les semis, il faut le tamiser et le mélanger à de la terre.