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Des racines et des hommes

L'arbre généalogique du CIS de Limours comporte les noms de 46 anciens sapeurs-pompiers
L'arbre généalogique du CIS de Limours comporte les noms de 46 anciens sapeurs-pompiers

Dans le cadre de sa démarche de développement durable, le Sdis de l’Essonne valorise les actions menées en faveur de la solidarité et des relations intergénérationnelles. Le centre d’incendie et de secours (CIS) de Limours s’est illustré dans ce domaine en mettant en œuvre une action originale dédiée à la mémoire des anciens.

Pour mettre à l’honneur les sapeurs-pompiers « historiques » du centre, un arbre à souvenirs a été « planté » dans la salle de repos. Le « feuillu » qui s’étend sur 1.8m de hauteur et 1.8m de largeur porte sur chacune de ses branches et ramifications une plaque au nom d’un ancien sapeur-pompier limourien.


Cet arbre généalogique a été inauguré le 14 mai 2005 par le lieutenant Guinebault, chef du centre de Dourdan et ancien chef du CIS de Limours. Il continue de fleurir depuis l’arrivée du lieutenant Gilbert Peyron en 2006, le chef actuel du CIS. « Depuis que notre arbre a pris racine dans la salle de repos, nous avons pu honorer la carrière de 46 sapeurs-pompiers limouriens. Plusieurs critères de sélection ont été retenus. Pour voir son nom inscrit, il faut avoir passé 5 ans au bureau de l’amicale, 10 ans à Limours ou encore avoir encadré 5 ans des JSP. En outre certains sont désignés d’office comme membre d’honneur. Il y a plusieurs manières de marquer son engagement. L’arbre honore l’action de sapeurs-pompiers très impliqués dans la vie du centre ».

Passé par les centres de Juvisy-sur-Orge, Viry-Chatillon et Arpajon avant de revenir à Limours en 1997, le sergent-chef Pascal Palmich témoigne de son attachement au centre : « C’est à Limours que j’ai commencé en tant que volontaire en 1989. Mon père, le lieutenant Alain Palmich, était l’adjoint du premier chef de centre, le capitaine Georges Lebon. Le nom du capitaine a été le premier à garnir les branches de notre arbre.
Valoriser les anciennes figures du centre permet de lier les générations entre elles. Grâce à cet arbre, l’histoire du centre n’est pas oubliée ».

Et le lieutenant Peyron de conclure : « Notre passé s’incarne par ces noms, ces carrières et ces souvenirs qui forcent le respect des plus jeunes ».