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CEA Saclay : exercice nucléaire grandeur nature

Briefing des équipes
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Cet exercice nucléaire grandeur nature de sécurité civile, piloté par la Préfecture de l’Essonne, concernera les communes de Saclay, Villiers-le-Bâcle, Saint-Aubin, et Gif-sur-Yvette. Cette simulation d’accident nucléaire vise à tester l’ensemble des procédures qui concourent à l’établissement d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI). Il s’agit d’un dispositif hors norme destiné à protéger les populations, les biens et l’environnement face aux risques particuliers liés à une installation sensible. Sur cet exercice, c’est la société CIS BIO qui se met en scène.

 

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Un risque de rejet de matières radioactives dans l’atmosphère
Classée sensible et installée dans l’enceinte du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA de Saclay), cette entreprise internationale utilise des éléments radioactifs à des fins médicales. Cette société déclenchera à 9h30 son propre avertisseur sonore (sirènes), signalant un accident présentant un risque de rejet de matières radioactives dans l’atmosphère. Dès lors, s’activeront les différentes dispositions de gestion de crise et l’établissement d’une chaîne de commandement tant au niveau départemental que communal, toujours sous la direction unique du Préfet.

 

Le Sdis de l’Essonne se teste
C’est l’occasion, tous les trois ans, pour les équipes du Sdis de l’Essonne de s’entraîner face à un événement de cette nature et de cette ampleur. Les sapeurs-pompiers évalueront leur réaction et leur pertinence et testeront leur implication dans une gestion de crise interservices (Police, Gendarmerie, Conseil général…). Plus concrètement, ce sera l’occasion pour les sapeurs-pompiers de l’Essonne de tester la technologie M²IRAGE, un système d’information géographique qui informe, en temps réel, les différents acteurs sur les mesures de la radioactivité dans l’environnement. Cela permettra d’établir les contours d’un nuage, représenté sur une cartographie informatique, et de suivre son impact et son évolution.


L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Agence régionale de santé (ARS) seront également intégrées au dispositif. L’exercice ne prévoit pas la participation de la population, ni l’ingestion de pastille d’iode ou même un confinement. Ce sera l’occasion, de manière préventive, de rappeler les gestes et la conduite à tenir en cas de réel accident nucléaire. L’exercice se terminera aux alentours de 17h.