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Bienvenue à Etampes

« Lorsque je suis rentré sapeur-pompier volontaire à Arpajon en 1988, les premiers mois ont été difficiles car je me sentais un peu perdu et je l’ai mal vécu. Je m’étais dit que si je progressais dans ma carrière, je prendrais cette problématique en compte. C’est ce que j’ai fait lorsque j’ai pris le commandement du centre de secours principal d’Etampes en janvier 2012 », explique le capitaine Gaudron.
Concrètement, le chef de centre reçoit dans un premier temps le nouvel arrivant et lui transmet un livret d’accueil où sont détaillées les informations pratiques et nécessaires à sa bonne intégration. Après plusieurs semaines, la recrue choisit le parrain qui va la guider durant sa première année de sapeur-pompier. Et le nouveau binôme filleul/parrain est officialisé par le chef de centre, comme cela a été le cas pour le sapeur Johann Dufour et le caporal Romain Sureau.

 

Avoir un interlocuteur privilégié pendant la première année


« J’ai souhaité devenir parrain parce que j’ai connu moi aussi ces premiers jours où l’on a particulièrement besoin d’un interlocuteur privilégié parce qu’on travaille au contact de beaucoup de personnes sans forcément les connaître. C’est important, durant la première année, d’instaurer un climat de confiance. Mon filleul peut me poser toutes sortes de questions, sur l’habillement, le comportement, la formation, les plannings… On parle aussi des interventions », commente le caporal Sureau, sapeur-pompier professionnel depuis
2008 après avoir été sapeur-pompier volontaire depuis 2003. « Même aujourd’hui, alors que j’entame ma 3e année de volontariat, il m’apporte son expérience. Je vais d’autant plus naturellement vers lui que nous sommes devenus proches. Durant les premiers mois, j’ai apprécié partir en intervention avec lui dans le même véhicule, ça me rassurait », confie le sapeur Dufour.
L’initiative ne se limite pas aux statuts ; les parrains, dès lors qu’ils ont souhaité participer à cette démarche, peuvent être autant sapeurs-pompiers professionnels que volontaires. Après quelques mois, en plus d’avoir vécu une relation privilégiée, les binômes ne retiennent que du positif de cette expérience. Et bien souvent, une belle amitié est née.