"J'ai composé le 18"

Il y a quelques semaines, sur notre compte Facebook, nous invitions les personnes qui avaient un jour composé le 18, et qui gardaient encore un souvenir particulier de leur rencontre avec les sapeurs-pompiers, à partager leur histoire. Voici leurs témoignages…

« J’ai composé le 18 un 31 décembre au soir. Ma fille de 2 ans avait chuté sur le pied en marbre de la lampe du salon et avait la tête en sang. Pendant que j’appelais, mon mari s’est occupé d’elle. Quand les pompiers sont arrivés, ils lui ont parlé doucement, l’ont rassurée et elle a cessé de pleurer. J’étais admirative ; ils ont accompli un travail formidable et ont veillé à pratiquer des gestes tout en douceur pour ne pas l’effrayer.
Ils l’ont ensuite portée jusqu’à l’ambulance et elle m’a regardée en souriant. Durant le trajet jusqu’à l’hôpital, ils ont continué à prendre soin d’elle, à lui adresser des mots tendres et ça m’a marquée. Je tiens vraiment à les remercier car les pompiers accomplissent au quotidien un travail remarquable. Ils mériteraient tous la médaille du mérite ! Alors bravo à eux, ils méritent le respect.»
Sandrine Pena

« Le 20 mars 2011, j’ai été victime d’un accident de moto avec mon mari. C’était sur la N104, au niveau de Brétigny-sur-Orge. Un témoin a composé le 18 pour alerter les secours. Je n’ai aucun souvenir de l’accident mais je sais que les pompiers m’ont sauvé la vie. Et pour cela, je ne les remercierai jamais assez.
Quelques temps après, je suis retournée les voir dans leur caserne ; j’ai été très émue en les revoyant. Ce sont eux qui m’ont raconté ce qu’il s’était passé, ces quelques minutes qui ont chamboulé ma vie. Même si aujourd’hui, j’ai perdu mon bras gauche, je suis en vie et c’est à eux que je le dois. Merci encore ; continuez à faire ce métier merveilleux ! »
Charlotte Caradonna

« J’ai composé le 18 parce qu’un jour mon ex petit-ami a fait une tentative de suicide chez moi en avalant une forte dose de médicaments. A votre arrivée, vous m’avez demandé de m’enfermer dans la salle de bain et de ne pas en sortir tant que monsieur n’avait pas été évacué.
Je me souviens que régulièrement l’un d’entre vous passait me voir pour savoir si tout allait bien. Pour cela, je voulais vous remercier, pour votre conscience professionnelle et votre gentillesse. Même si cette histoire est ordinaire sans doute pour vous, vous étiez là. Dans toutes les situations, vous parvenez à conserver votre calme. Merci pour tout. »
Phany Phany

« Je tenais à vous remercier du fond du cœur pour tout ce que vous faites. Vous venez en aide à la population qui serait un peu perdue si vous n’étiez pas là. Peu de gens sont capables de donner leur vie pour en sauver une. C’est aussi pour cela que je respecte votre engagement.
En juillet 2007, ma fille Amandine, handicapée, souffrait d’une escarre profonde à la fesse et avait développé une septicémie. Souffrant moi-même d’une sciatique, j’ai composé le 18 pour avoir de l’aide car nous logions au premier étage d’un immeuble et je ne pouvais descendre seule. En quelques minutes, les pompiers d’Etampes sont arrivés et ils ont pris soin de ma fille. Tension, température, douleurs, appel au médecin régulateur… Tout a été très vite. Les pompiers ont été très rassurants et très professionnels. Cela nous a beaucoup aidées car nous étions très angoissées. Nous savions que le temps était compté pour enrayer l’infection.
Aujourd’hui, nous en rions encore avec ma fille parce qu’un second événement s’est ajouté au premier. Alors que l’intervention se passait dans le calme, notre chat Crispie a fait son entrée. Elle s’est montré très agressive vis-à-vis de l’un des sapeurs-pompiers et, alors qu’il restait calme face à ses assauts, lui a craché à la figure ! Face à ce spectacle, tous nos peurs ont disparu. A l’arrivée aux Urgences, les pompiers ont raconté leur duel face à ce « lion féroce »…
Aujourd’hui, ma fille va bien, elle a même été élue Miss Handi France 2013 ! Je lui ai lu notre histoire et, même si sept ans se sont écoulés, les souvenirs restent vifs. Crispie est toujours avec nous pour notre plus grand bonheur.
Encore merci à tous les pompiers du monde qui font un merveilleux métier et mériteraient un peu plus de reconnaissance et de respect.»
Fantine

« Je n’oublierai jamais le soir où il m’a fallu appeler les pompiers pour ma maman. Elle vivait les derniers jours de son existence. Je ne réalisais pas mais avec son cancer c’était devenu une évidence. Je me souviens des sapeurs-pompiers essayant d’apporter du réconfort et surtout de l’un d’entre eux déposant un baiser sur la tête de ma maman comme signe de courage ou d’au revoir.
Je vous remercie pour ce moment chaleureux et sincère. On ne peut d’ailleurs que remercier ces femmes et ces hommes braves qui s’engagent dans leur métier ou par passion pour sauver une vie. Ils interviennent au quotidien dans des conditions difficiles et reçoivent peu de reconnaissance en retour. Je trouve ça si injuste. Certains sapeurs-pompiers meurent en service commandé et reçoivent une médaille à titre posthume. Ce n’est pas assez. Il faudrait récompenser davantage leur engagement pour les autres. Alors un grand bravo et merci.
Isabelle Chaïma Ouechani

« Je me souviens avoir contacté les sapeurs-pompiers pour un doigt coupé. Les femmes sapeurs-pompiers s’étaient alors bien occupées de mon fils qui était encore bébé. Elles lui ont préparé un biberon qu’elles lui ont donné dans l’ambulance sur le trajet qui nous menait à l’hôpital. C’était super ! »
Martine Dubernard

« J’ai fait appel aux sapeurs-pompiers le jour de mon accouchement. Je me souviens qu’entre deux contractions ils avaient réussi à me faire rire… »
Fabienne Rault

« J’ai été secourue après un accident de la route par des sapeurs-pompiers très professionnels. Certains sont d’ailleurs devenus des amis. Je remercie les sapeurs-pompiers de Bastia et de toutes les villes de France. Merci d’être au service de la population et de risquer votre vie chaque jour. Honneur et hommage à ces hommes courageux. Respect ! »
Océane Bonfini